Conférence au congrès national de la SOFPOD – Podologie du sport

Ce samedi 18 mars, j’ai eu le plaisir de participer au congrés de la SOFPOD ou j’ai donné une conférence qui avait pour thème:

BIOMECANIQUE DES PATHOLOGIES DU GENOU DANS LE SPORT ET PRISE EN CHARGE PODOLOGIQUE

Un bon moment avec de nombreux professionnels et acteurs de la santé, les échanges ont été très intéressants.

congrès de la sofpod

congrès de la sofpod

CONGRES NATIONAL DE LA SOFPOD – 18 MARS 2016 LE GENOU – LE PROGRAMME : 

ANATOMIE ET BIOMECANIQUE DU GENOU : Antoine Perrier – Pédicure-podologue, Docteur en Biomécanique

EXAMEN CLINIQUE DU GENOU : Philippe Dupont – Médecin du sport

IMPLICATION DE LA CINEMATIQUE DU GENOU DANS LA PATHOLOGIE DE RETRACTION DES MUSCLES GASTROCNEMIENS :  Cyrille Cazeau – Chirurgien Orthopédique

PATHOLOGIES INFLAMMATOIRES DU GENOU HORS ARTHROSE : Joël Damiano – Rhumatologue

LE GENOU DE L’ENFANT : SPECIFICITES / PATHOLOGIES : Philippe Souchet – Chirurgien orthopédique pédiatrique

ARTHROSE DU GENOU ET TRAITEMENT PAR PROTHESE : François Boillot – Chirurgien orthopédique

TRAITEMENTS CHIRURGICAUX (HORS PROTHESES) : Romain Rousseau – Chirurgien orthopédique

BIOMECANIQUE DES PATHOLOGIES DU GENOU DANS LE SPORT ET PRISE EN CHARGE PODOLOGIQUE Nicolas Meigneux

PRISE EN CHARGE PODOLOGIQUE DU GENOU

LE POINT DE VUE DU POSTUROLOGUE : Jean-Philippe Viseu – Pédicure-Podologue

 

TRAITEMENTS KINESITHERAPIQUES (PHYSIO ET CONTENTIONS) : Fabrice Boucherat – Kinésithérapeute

EVALUATION DE L’EFFICACITE D’UNE ORTHESE PLANTAIRE DANS LES SUITES IMMEDIATES DE LA CHIRURGIE PERCUTANEE DE L’AVANT-PIED : Alexandra Rousseau – Pédicure-Podologue Pierre Schlienger – Pédicure-Podologue

Affiche_Congres-2017 faculté médecine paris congrès sofpod podologue

 

Douleur fémoro – patellaire

La douleur femoro-patellaire (la douleur autour, derrière ou sous la rotule) est très commune, et affecte les hommes comme les femmes, quel que soit leur niveau d’activité. En résulte souvent des douleurs du- rant les activités simples de la vie quotidienne comme marcher, courir, rester assis, s’assoir et monter ou descendre les escaliers.

La douleur femoro-patellaire a de nombreuses causes, et de ce fait de nombreuses options de traitement sont possibles. Les informa- tions contenues dans ce livret vous aideront à vous orienter vers le traitement le plus approprié pour votre douleur de genou. Il est re- commandé de consulter un professionnel de santé qualifié pour vous guider dans la suite de votre traitement.

QU’EST-CE QUI PEUT CAUSER MA DOULEUR DE GENOU?

La charge excessive ou les augmentations variées et rapides de l’activité physique que le genou ne pourra pas supporter (Figure 1) sont supposées contribuer au développement de la douleur. Une mau- vaise biomécanique (mouvement) peut également y contribuer, avec la rotule bougeant, théoriquement, vers l’extérieur du genou (Figure 2), l’empêchant de se dé- placer normalement dans sa gouttière. Un cer- tain nombre de facteurs peuvent in- duire ce mauvais trajet (Figure 3). Il existe de nombreux autres facteurs contri- buant à la douleur fémoro-patellaire, in- cluant la structure de votre genou, un traumatisme, une chirurgie ou une maladie systémique, dont vous pourriez vouloir par- ler à votre thérapeute.

capture-decran-2016-09-20-a-14-50-39

 

capture-decran-2016-09-20-a-14-51-00capture-decran-2016-09-20-a-14-51-14

Dans les traitements les semelles orthopédiques peuvent être recommandés, pour consulter la suite de l’article vous pouvez vous rendre ICI

L’article a été signé par : Dr. Christian Barton et Michael S. Rathleff

Traduction : Vincent Douillard et Jérôme Fallavollita

La maladie de Köhler-Mouchet

La maladie de Köhler, qu’est-ce que c’est ?

La maladie de Köhler est une pathologie de croissance typique de l’enfant. Il s’agit d’une ostéochondrose de l’os naviculaire du pied. Elle touche principalement le jeune garçon, sportif ou hyperactif, principalement vers 7-8 ans. L’atteinte est dans la plupart des cas unilatérale.

NB : Une ostéochondrose est une anomalie de croissance de l’os et du cartilage chez l’enfant, où l’on constate une interruption de la vascularisation du noyau d’ossification de l’os concerné.

La maladie de Köhler, quels sont les signes ?

L’enfant se plaindra d’une forte douleur en regard de l’os naviculaire, le plus souvent lors de la pratique sportive (accélération en course à pied…). Cette douleur sera retrouvée à la palpation directe et on observera une tuméfaction (un gonflement ou une déformation) et l’enfant peut aller jusqu’à boiter en reportant l’appui de son pied vers l’extérieur pour essayer de soulager sa douleur.

Bien que le diagnostic clinique soit suffisant, un cliché radio peut être demandé pour confirmer le diagnostic. On retrouvera alors un aplatissement, une ostéocondensation voire une fragmentation de l’os naviculaire pour les cas les plus importants.

La maladie de Köhler, quelle en est la cause ?

Cette pathologie de croissance évolue le plus souvent sur un os mal vascularisé, associée à une pronation excessive de l’articulation sous-talienne et médiotarsienne. Le déplacement en chute médiane importante du pied semblent créer une dislocation de l’articulation talo-naviculaire et le naviculaire subit des forces de contraintes répétées.

On retrouvera donc majoritairement cette pathologie chez les enfants présentant :

  • un pied plat valgus
  • une valeur de torsion tibiale inférieure à la physiologie (jambe un peu trop en dedans)
  • une hyper mobilité du 1er rayon en dorsiflexion ainsi qu’une déformation fonctionnelle de l’avant pied en varus.

La maladie de Köhler, quel traitement ?

Dans un premier temps, un repos sportif de quelques jours sera à réaliser, afin de mettre en place le traitement par orthèses plantaires (semelles orthopédiques) FONCTIONNELLES réalisées par un podologue. Ces orthèses permettront de contrôler la pronation anormale sous-talienne et médiotarsienne, ainsi que l’hypermobilité du 1er rayon. Il sera important que l’enfant porte des chaussures avec un contrefort plutôt rigide afin de potentialiser l’effet de contrôle de pronation des semelles.

L’évolution sera donc favorable rapidement, permettant à l’enfant de reprendre progressivement son activité sportive.

Pour toutes questions, vous pouvez me contacter ICI

maladie-de-kohler-mouchet-e1453337273637

 

Article original ICI

Maladie de sever – Douleur talon enfant – Podologue

La maladie de Sever est une ostéochondrite du pied. Il s’agit d’un trouble de la croissance du noyau secondaire d’ossification postérieure du calcanéum. Elle est superposable à la maladie d’Osgood-Schlatter au niveau du genou.

Ces douleurs sont l’équivalent d’une tendinite de l’adulte. Elle se manifeste chez l’enfant en période de croissance (10 à 16 ans). L’enfant se plaint d’une talalgie au cours de la marche ou d’un effort sportif, et s’atténue au repos.

  • Radiographie:

La radiographie montre parfois une condensation du noyau de densification.

maladie sever radiographie

  • Diagnostic:

Une palpation douloureuse du talon localisées sur les faces latérales et postérieures du talon suffit dans un contexte de croissance importante et d’activités sportives intensives. La douleur apparaît pendant ou après l’effort.

En revanche, “la radiographie n’est la plupart du temps pas nécessaire, sauf s’il existe un oedème ou une rougeur ou pour éliminer une autre pathologie de l’os si les symptômes ne sont pas vraiment caractéristiques.

La marche sur la pointe des pieds est un signe qu’il faut rechercher car elle peut entraîner une rétraction du tendon d’Achille.

  • Traitement:

Le traitement consiste en un arrêt des activités sportives, des techniques d’étirement du mollet, de la cryothérapie, le port d’orthèses plantaires, le K-taping et beaucoup de repos.

Le port de semelles amortissantes est vivement conseillé par les orthopédistes et les pédiatres. Elles visent à former un coussin protecteur entre le sol et le talon.

Dans les nouvelles techniques utilisées par les podologues pour soigner cette pathologie, on retrouve le k-taping.

maladie de sever k-taping

maladie de sever k-taping 1

 

source 1

source 2

Syndrome de l’essui glace – Bandelette ilio tibial

Le syndrome de la bandelette ilio-tibiale, est également appelé « Syndrome de l’essuie-glace », c’est une pathologie ” type de tendinite du genou”.

La bandelette ilio tibiale est une large bande fibreuse qui court sur  le long de la face externe de la cuisse.

En haut, au niveau du bassin, elle correspond à la prolongation d’un muscle (Tenseur du fascia Lata qui lui s’insère sur l’épine iliaque antéro supérieure), mais également d’une membrane (aponévrose fémorale superficielle) directement en relation avec les muscles fessiers.

Cette bandelette est palpable sous la peau. Elle descend vers le genou pour contourner sa face externe et va s’insérer sur un relief osseux sur le tibia (tubérosité de Gerdy). La bandelette a pour rôle de stabiliser et renforcer le compartiment externe du genou.

Pendants les mouvements de flexion / extension du genou, l’insertion basse pivote d’avant en arrière sur la face externe du tibia, et frotte contre la tubérosité osseuse, source d’inflammation du tendon.

Ce conflit répété est à l’origine d’une irritation douloureuse. La gêne induite s’appelle syndrome de la bandelette ilio-tibiale ou « syndrome de l’essuie-glace » ou encore balayage du fascia lata. Elle concerne certains sports tels que la course à pied, le vélo, la marche en descente en montagne.

Le conflit peut être augmenté par un mauvais choix de chaussures, votre podologue peux vous renseigner sur la chaussure qui va vous correspondre, mais aussi vérifier votre biomécanique afin de soigner la cause du problème.

Vous pouvez me contacter ICI

LA-BANDELETTE-ILIO-TIBIALE-quelle-souffrance-janvier-2008essui12gen783dd

La photo du montage de kinésie taping à pour référence CETTE PAGE, ce montage a été effectué par Pierre LAVERNHE (kinésithérapeute du sport)

Porter des talons hauts n’est pas sans risque pour la santé…

Des chercheurs américains ont recensé le nombre d’accidents imputables au port de talons hauts pendant dix ans.

123.355 : c’est le nombre d’accidents entre 2002 et 2012 aux États-Unis liés… au port de talons hauts ! C’est ce que viennent de révéler des chercheurs de l’université d’Alabama. Selon leur étude publiée dans the Journal of Foot and Ankle Injuries, les blessures aux pieds infligées par le port de ces chaussures a doublé en l’espace de dix ans. “Des risques dont doivent être conscientes les femmes qui portent régulièrement des talons hauts”, pense le Dr Gerard McGwin, auteur principal de l’étude. Autrement dit, 62 % des Américaines, si l’on croit une enquête menée en 2003.

Afin d’évaluer le nombre d’accidents liés au port de talons hauts, les chercheurs de l’université d’Alabama se sont appuyés sur les données fournies par la Commission américaine de sûreté des produits, qui dispose d’un système de surveillance électronique des blessures au niveau national traitées aux urgences de l’hôpital. Selon leur étude, environ 11.200 accidents ont été constatés chaque année, avec un record pour l’année 2011 au cours de laquelle on compte 19.000 accidents.

Au total, 80 % des blessures touchent le pied et la cheville, tandis que 20 % concernent le genou mais aussi le tronc, l’épaule, la tête ou le cou. Plus de la moitié étaient des foulures ou des entorses, et 19 % des fractures. Les plus touchées étaient les femmes âgées de 20 à 29 ans, puis celles âgées de 30 à 39 ans.

Au-delà des accidents, les risques pour la santé sont bien réels : marcher très souvent et longtemps avec des hauts talons réduit considérablement le mouvement du muscle de la cheville, ce qui peut entraîner à terme une difficulté dans l’ensemble du mouvement du pied et dans l’équilibre. “Des études précédentes ont confirmé que les talons hauts sont responsables d’un inconfort dans la partie basse du corps et augmentent la pression sur les muscles et les tendons des jambes, ce qui peut entraîner des problèmes musculo-squelettiques plus tard”, expliquent les chercheurs.

Fait étonnant : selon cette étude, la moitié des accidents liés à des talons hauts surviennent… à domicile. “Preuve que le choix de chaussures adaptés à son environnement et à son activité demeure nécessaire”, conclut le Pr Mc Gwin.

Article réalisé par :Lise Lourmé

L’article original est disponible ICI

Je remercie Lise Lourmé d’avoir accepté de partager son article sur ce blog

10405380_10205714152747586_8772420684882524762_n 1800377_10202394818926315_116739182_n 11304163_10205758119886737_498757246_n 314363_3973714935801_619177872_n