Qu’est ce qu’une bonne chaussure?

Quelque soit la chaussure, qu’elle soit destinée à un adulte ou à un enfant, elle doit en premier lieu protéger le pied, assurer le confort et une stabilité optimale pendant la marche et le déroulé du pas. Pour un enfant, la chaussure doit être munie d’attaches pour empêcher le pied d’en sortir facilement. Pour que la chaussure joue son rôle de protection, elle doit couvrir toutes les surfaces susceptibles d’être blessées lors de la marche, au repos ou à l’occasion d’activités sportives.

Principalement, les matériaux utilisés dans la confection d’une bonne chaussure sont souples et non occlusifs afin de faciliter l’évacuation de la transpiration; la semelle est antidérapante, pas trop fine afin de protéger la plante du pied des contraintes et des irrégularités du sol, absorber les chocs sur une surface dure, elle doit également être suffisamment souple pour permettre le déroulement complet du pied lors du cycle de marche. Le talon devrait être suffisamment large pour garantir la stabilité de la cheville, et sa hauteur ne devrait pas excéder 4 cm, pour limiter le déplacement des charges de l’arrière pied vers l’avant-pied, et ainsi venir donner une contrainte sur les têtes métatarsiennes. Le revêtement interne de la chaussure devrait être lisse, sans aspérités et sans coutures.

La largeur des chaussures est indiquée par les lettres AAA, AA, A, B, C, D, E, EE, EEE et plus; la lettre A indique une chaussure étroite, tandis que la lettre E une chaussure plus large que les standards habituels. Généralement, les largeurs non standard comme D et E ne sont disponibles que dans des boutiques spécialisées. Selon les fabricants, les correspondances peuvent toutefois varier.

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Fabrication des semelles orthopédiques

Beaucoup de personnes me demande comment je fabrique les semelles orthopédiques. Je suis équipé d’une fraiseuse 3D permettant la réalisation d’une partie de l’orthèse plantaire (la partie finale étant réalisée à la main directement par votre podologue).

Afin que vous puissiez visualiser, je vous partage une vidéo.

Pour tout renseignements vous pouvez me contacter ICI

Lien original de la vidéo ICI

 

Les tongs ne sont pas bonnes pour la santé…

On le savait, les tongs sont dangereuses pour le porte-monnaie lorsque l’on se fait prendre en train de conduire avec. Une étude de l’université de Miami assure de son côté que les claquettes sont également dangereuses pour la santé.

Les chercheurs américains estiment qu’une tong peut contenir jusqu’à 18 000 bactéries lorsqu’on les porte tous les jours durant l’été. Un véritable nid à maladies.

Un pied pas protégé et qui transpire

 Rien de vraiment nouveau : dès 2009, des scientifiques américains avaient découvert des traces de staphylocoque doré – germe potentiellement mortel s’il profite d’une petite plaie sur le pied – dans une tong portée pendant quatre mois. Et “si ce n’est pas traité avec des antibiotiques, on peut en mourir”, assurait l’un d’entre eux au New York Daily News.

Ils avaient aussi observé qu’aller dans des toilettes publiques (par exemple un stade) en tong pouvait rajouter 13 900 bactéries supplémentaires.

Cette prolifération s’explique bien sûr par la quasi-absence de protection du pied et par la matière caoutchouteuse des tongs qui favorise la transpiration et donc le développement de champignons.

Les chercheurs recommandent donc de nettoyer régulièrement ses claquettes et de ne pas porter la même paire de ces sandales de plage deux étés consécutifs. 

Des risques de lombalgie

Les tongs peuvent aussi causer des problèmes articulaires, « Il y a un mauvais maintien du pied, ce qui peut entraîner un affaissement du pied. Le fait de serrer les orteils pour retenir la tong peut provoquer des tensions au niveau de la voûte plantaire, des déformations d’orteils… Les tongs sont aussi complètement plates, ça peut se répercuter un peu plus haut jusqu’à provoquer des lombalgies »

Pour plus de renseignements vous pouvez me contacter.

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Article original ICI

Reconnaissance du diagnostic pour le Pédicure Podologue

Le 27 mars dernier, à l’Assemblée Nationale, a été discuté l’amendement N°2208 concernant l’évolution du métier de Pédicure-Podologue. Et la capacité de diagnostic sur l’ensemble de l’appareil locomoteur, ainsi que notre rôle en matière de prévention a enfin été reconnue !

En effet, en plus de certains points qui ont été retoqués, cet alinéa a été rajouté:

« Les pédicures-podologues analysent et évaluent les troubles morphostatiques et dynamiques du pied et élaborent un diagnostic de pédicurie-podologie en tenant compte de la statique et de la dynamique du pied ainsi que de leurs interactions avec l’appareil locomoteur. »

http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/2673/AN/2208.asp

Sans fondamentalement changer notre manière de travailler car nous examinons depuis longtemps l’ensemble du corps humain afin de trouver l’origine des douleurs de nos patients, cette reconnaissance de capacité de diagnostic aux yeux de la Loi est une évolution notable qui réjouit l’ensemble de la profession et qui, à titre personnel, m’encourage à me former toujours plus.

Dernier séminaire du Diplôme Universitaire de Biomécanique

Les 4 et 5 juin à la faculté de Médecine de Toulouse se déroulait le dernier séminaire du diplôme universitaire de Biomécanique.

Se séminaire était un peu plus axé sur la chirurgie, mais surtout sur les prothèses (indication d’opération, et rééducation).

Ce fut une nouvelle fois fort intéressant, ce qui permet toujours de parfaire ces connaissances.

Merci au professeur Tricoire pour avoir mis en place ce diplôme universitaire, ainsi qu’à tous les intervenants pour leur envie de transmettre leur connaissance.

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Visite d’un laboratoire de marche

Lors du passage du diplôme universitaire de biomécanique à la faculté de toulouse, nous avons visité leur laboratoire de capture de mouvement.

La capture de mouvement est une technique permettant d’enregistrer les positions et rotations d’objets ou de membres d’êtres vivants, pour en contrôler une contrepartie virtuelle sur ordinateur (caméra, modèle 3d, ou avatar). Une restitution visuelle de ces mouvements en temps réel est faite via le moteur de rendu 3D de l’application interfacée avec le matériel utilisé qui peut les stocker dans un fichier d’animation de type BVH pour être traités ultérieurement dans un logiciel 3D classique ou bien, via un plugin vers MotionBuilder, logiciel spécialisé dans le traitement, l’édition, le filtrage ou l’exportation de ces animations.

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