par | 29 Mai 2015 | pathologie
Des chercheurs américains ont recensé le nombre d’accidents imputables au port de talons hauts pendant dix ans.
123.355 : c’est le nombre d’accidents entre 2002 et 2012 aux États-Unis liés… au port de talons hauts ! C’est ce que viennent de révéler des chercheurs de l’université d’Alabama. Selon leur étude publiée dans the Journal of Foot and Ankle Injuries, les blessures aux pieds infligées par le port de ces chaussures a doublé en l’espace de dix ans. “Des risques dont doivent être conscientes les femmes qui portent régulièrement des talons hauts”, pense le Dr Gerard McGwin, auteur principal de l’étude. Autrement dit, 62 % des Américaines, si l’on croit une enquête menée en 2003.
Afin d’évaluer le nombre d’accidents liés au port de talons hauts, les chercheurs de l’université d’Alabama se sont appuyés sur les données fournies par la Commission américaine de sûreté des produits, qui dispose d’un système de surveillance électronique des blessures au niveau national traitées aux urgences de l’hôpital. Selon leur étude, environ 11.200 accidents ont été constatés chaque année, avec un record pour l’année 2011 au cours de laquelle on compte 19.000 accidents.
Au total, 80 % des blessures touchent le pied et la cheville, tandis que 20 % concernent le genou mais aussi le tronc, l’épaule, la tête ou le cou. Plus de la moitié étaient des foulures ou des entorses, et 19 % des fractures. Les plus touchées étaient les femmes âgées de 20 à 29 ans, puis celles âgées de 30 à 39 ans.
Au-delà des accidents, les risques pour la santé sont bien réels : marcher très souvent et longtemps avec des hauts talons réduit considérablement le mouvement du muscle de la cheville, ce qui peut entraîner à terme une difficulté dans l’ensemble du mouvement du pied et dans l’équilibre. “Des études précédentes ont confirmé que les talons hauts sont responsables d’un inconfort dans la partie basse du corps et augmentent la pression sur les muscles et les tendons des jambes, ce qui peut entraîner des problèmes musculo-squelettiques plus tard”, expliquent les chercheurs.
Fait étonnant : selon cette étude, la moitié des accidents liés à des talons hauts surviennent… à domicile. “Preuve que le choix de chaussures adaptés à son environnement et à son activité demeure nécessaire”, conclut le Pr Mc Gwin.
Article réalisé par :Lise Lourmé
L’article original est disponible ICI
Je remercie Lise Lourmé d’avoir accepté de partager son article sur ce blog
par | 27 Fév 2015 | Podologie
Lors du passage du diplôme universitaire de biomécanique à la faculté de toulouse, nous avons visité leur laboratoire de capture de mouvement.
La capture de mouvement est une technique permettant d’enregistrer les positions et rotations d’objets ou de membres d’êtres vivants, pour en contrôler une contrepartie virtuelle sur ordinateur (caméra, modèle 3d, ou avatar). Une restitution visuelle de ces mouvements en temps réel est faite via le moteur de rendu 3D de l’application interfacée avec le matériel utilisé qui peut les stocker dans un fichier d’animation de type BVH pour être traités ultérieurement dans un logiciel 3D classique ou bien, via un plugin vers MotionBuilder, logiciel spécialisé dans le traitement, l’édition, le filtrage ou l’exportation de ces animations.
par | 12 Fév 2015 | pathologie
Cette maladie est caractérisée par une douleur locale et un enflement au niveau de la tubérosité tibiale à l’insertion du tendon rotulien. Elle atteint surtout les garçons très actifs sportivement entre 10 et 15 ans. La douleur est plus importante en montant les escaliers. Parfois l’enfant boite.
Cette nécrose aseptique est définie par Brower comme étant une altération des centres d’ossification primaire et secondaire avec résorption graduelle du tissu osseux de réparation. L’étiologie est en rapport avec un traumatisme et interruption de l’apport normal ou de la nutrition par la circulation sanguine.
La relation entre la pronation anormale du pied et la rotation interne anormale de la jambe augmente considérablement l’angle Q formé par le tendon rotulien. La traction anormale au niveau de l’insertion de ce tendon, aidée par un phénomène de surutilisation dû à l’activité sportive, constitue le traumatisme causal de cette affection.
Le traitement chirurgical s’impose dans les cas de douleur persistante après le plâtre et l’arrêt de l’activité sportive.
Traitement
Lorsque l’examen biomécanique met en évidence une mobilité excessive en pronation de l’articulation sous-astragalienne et médiotarsienne, celle-ci sera responsable de la rotation interne anormale du membre inférieur. La traction du tendon rotulien peut, dans ce cas, être à l’origine, au niveau de son insertion sur le tibia, d’arrachement et fragmentation osseuse. Une orthèse fonctionnelle contrôlant la pronation excessive, diminuera considérablement la rotation interne de la jambe et la traction du tendon rotulien sur son insertion. L’orthèse fonctionnelle seule peut constituer un traitement de l’Osgood-Schlatter débutant et on peut éviter la récidive par traitement postopératoire.
Pour tout renseignement vous pouvez me contacter : ICI
par | 2 Fév 2015 | Podologie
- l’achat de vos chaussures devrait toujours se faire en fin de journée alors que le pied est à son volume maximum
- L’ajustement de la chaussure doit se faire pendant que vous êtes en position debout.
- Si vous portez des orthèses dans vos chaussures, vous devez les apporter au moment de l’essai de la chaussure pour obtenir un meilleur ajustement.
- La pointure de la chaussure est déterminée d’après le pied le plus long (du talon à l’extrémité de l’orteil le plus long), et la largeur et la longueur de la voûte plantaire (du talon au premier métatarsien). Une pointure appropriée loge la première articulation métatarso-phalangienne (la partie la plus large du pied) dans la partie la plus large de la chaussure.
- Lorsque le talon est bien appuyé au contrefort de la chaussure, il faut réserver un espace libre de 1 à 1,5 cm entre l’orteil le plus long et le bout de la chaussure, pour faciliter le déroulé du pied dans la chaussure lors du cycle de marche.
- La chaussure doit être suffisamment profonde (hauteur de l’empeigne suffisante) pour éviter les zones de friction ou de pression sur la face dorsale des orteils.
- la semelle est antidérapante, pas trop fine afin de protéger la plante du pied des contraintes et des irrégularités du sol, absorber les chocs sur une surface dure, elle doit également être suffisamment souple pour permettre le déroulement complet du pied lors du cycle de marche.
- Le talon devrait être suffisamment large pour garantir la stabilité de la cheville, et sa hauteur ne devrait pas excéder 4 cm, pour limiter le déplacement des charges de l’arrière pied vers l’avant-pied, et ainsi venir donner une contrainte sur les têtes métatarsiennes
- L’intérieur de la chaussure devrait être lisse, sans aspérités et sans coutures afin de prévenir une contrainte de friction sur la peau (dans le cas ou vous comptez porter les chaussures sans chaussettes, ou avec des bas très fins)
- Le talon ne doit pas sortir de la chaussure au moment de la marche.
- D’emblée, il faut bien se sentir dans une chaussure neuve; si elle blesse ou cause de l’inconfort dès le premier essai, cela ne laisse augurer rien de bon !