par | 5 Oct 2013 | Podologie sportive
Ce week end à la faculté des sports de Ronchin avait lieu
une formation sur la chaussure de sport avec un représentant
d’Oxylane, qui nous a montré les différentes évolutions et
particularités des chaussures de sports.
par | 30 Sep 2013 | Non classé
Définition :
L’ongle incarné ou onychocryptose est le résultat d’un conflit entre la lame unguéale et les tissus péri unguéaux : c’est une pathologie spécifique des ongles du pied. Selon la localisation du conflit, on distingue :
- L’incarnation latérale, concerne aussi bien le bord externe, du bord interne
- L’incarnation antérieure : la partie distale de la lame ne peut progresser normalement et vient buter contre le lit
Le premier orteil est le plus souvent atteint, mais les autres ne sont pas exclus du risque.
Les causes n’en sont pas toujours évidentes: chaussures trop serrées, mauvaise coupe de l’ongle, conformation particulière sont généralement incriminées. Les conséquences en sont des douleurs, surtout à la pression, une difficulté à se chausser, et souvent une réaction inflammatoire et une infection. Ces deux phénomènes stimulent la production d’un tissu de cicatrisation formant le bourrelet (le botryomycome) qu’accentue la macération.
Les nourrissons et les petits-enfants peuvent présenter des ongles incarnés. Les adolescents et les adultes développent l’ongle incarné habituel que l’on appelle ongle incarné juvénile. Les seniors développent les ongles en pince
par | 24 Juin 2013 | pathologie, Podologie
Explication de la déformation
La déformation est bien connue : le premier métatarsien est déplacé en varus alors que le gros orteil est couché en valgus en réalisant un angle dont le sommet crée une saillie interne (oignon). La tête métatarsienne ne repose plus sur ses sésamoïdes ce qui la prive de leur force propulsive et surcharge les autres rayons du pied. Le tendon fléchisseur prend la corde de l’arc et pérénise la déformation.
Biomécanique de l’hallux valgus
1 – abduction du gros orteil. L’angle de l’axe entre le premier métatarsien et l’axe de la première phalange du gros orteil mesure la désaxation
2 Rotation externe du gros orteil : le sésamoïde externe se projette dans le premier espace inter métatarsien.
3 Métatarse en varus presque toujours associé : ouverture de l’angle du premier métatarsien, deuxième métatarsien
Tableau comparatif entre le pied sain et le pied soufrant d’un hallux valgus
Avant-pied normal et sa radiographie :
- le gros orteil est pratiquement dans le prolongement du métatarsien
- les sésamoïdes (deux taches blanches) sont cachés derrière le premier métatarsien
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Avant-pied porteur d’un hallux valgus :
- le gros orteil est dévié en dehors
- la “bosse” ou “oignon” est formée par le sommet de l’angle entre le premier métatarsien dévié en dedans, et le gros orteil déporté en dehors
- le sésamoïde externe apparait entre les deux métatarsiens
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Les causes
Il y a quatre causes principales :
- La prédisposition congénitale : tendance familiale à la déformation en hallux valgus (30%), sans que ce facteur soit strictement héréditaire
- La prédisposition féminine: la souplesse, voire la laxité articulaire est bien supérieure chez la femme
- La longueur du gros orteil: plus l’ orteil est long, plus les contraintes de la chaussure seront importantes.
- La chaussure féminine à bout pointu : Plus le premier orteil est long, plus s’exerce l’effet coercitif de la chaussure à talon haut et à bout pointu.
La chaussure a tendance à rabattre le gros orteil vers le second,
ce d’autant que le premier orteil est long
On distingue : les pieds grecs (11%), les pieds carrés (27%) les pieds égyptiens (62%).
Les conséquences
L’hallux valgus et ses conséquences représentent 90% de la pathologie de l’avant pied :
Au niveau de l’exostose :
- bursite qui peut se surinfecter avec le risque d’arthrite sous-jacente et de perte de la fonction par arthrodèse.
Au niveau des orteils voisins :
- Coup de vent externe quand ils sont refoulés par le valgus du gros orteil très inesthétique.
- Griffe avec cor conflictuel avec la chaussure et son risque de surinfection (orteil en marteau).
- M é t a t a r s a l g i e s du deuxième rayon par hyperappui réactionnel à l’insuffisance du gros orteil, avec durillon d’appui et tiroir dorsoplantaire douloureux conduisant à la luxation.
- Pied rond antérieur avec insuffisance de tous les rayons et métatarsalgies médianes.
L’évolution
Elle progresse à mesure que cèdent les articulations d’avant en arrière.
1er stade : Il concerne l’interphalangienne et peut commencer très précocément dès l’enfance par une déviation de P1 sur P2 ou clinodactylie. Il est source d’ongles incarnés à répétition par conflit entre les deux premiers orteils.
2ème stade : La métatarsophalangienne cède et se crée l’hallux abductus et la saillie exostosique interne. Ce stade se caractérise par l’apparition d’une bursite interne par conflit avec la chaussure.
3ème stade : La cunéométatarsienne cède à son tour et apparaît le métatarsus varus. L’évolution se fait par poussées douloureuses successives entrecoupées d’accalmies trompeuses car la déformation continue de s’aggraver. Elle frappe les rayons voisins qui deviennent souvent les motifs de consultation (47%). Il faudra alors expliquer à la patiente que le cor surinfecté de son deuxième orteil en marteau ou que la luxation très douloureuse de sa deuxième métatarso-phalangienne relève du traitement simultané de son hallux valgus et non d’un acte isolé sur le deuxième orteil sous peine de récidive. L’évolution se fait vers une extension des désordres statiques à tout l’avant pied pouvant gêner considérablement le port de chaussures et la marche.
par | 10 Mar 2013 | Non classé
Toutes les techniques de strapping à connaître
L’évolution des produits et des connaissances scientifiques sur la structure et le fonctionnement des tissus a motivé une nouvelle édition du Guide pratique des contentions.
Plus complète et plus pédagogique, sa méthodologie vous enseigne comment utiliser chaque technique selon les règles de l’art, en se basant sur :
– un angle théorique qui explique, dans le détail, les fondements du strapping, du taping et des orthèses ;
– une partie pratique consacrée à l’apprentissage et à la réalisation de nombreux montages pour des indications très variées.
La qualité des illustrations qui se succèdent permet de visualiser concrètement l’élaboration de tous ces montages. Vous trouverez toutes les réponses à vos interrogations.
Plus d’information:
http://www.editiongeoffroy.fr/?rub=3&pub=49#top
par | 9 Déc 2012 | Non classé
Résultats rapides, précis et objectifs
- Amplitude : Elément essentiel du mouvement, chaque analyse permet de connaître l’amplitude d’une articulation dans toutes les directions.
- Vitesse : L’inclinaison de la courbe change en fonction de la vitesse du geste, elle permet de connaître les accélérations et ralentissements effectués par le patient.
- Maintien : Lors des analyses dynamiques il est demandé au patient de maintenir une position, on évalue alors sa capacité à soutenir une amplitude maximale.
- Discontinuité & défaut de répétitivité : En présence d’un traumatisme musculaire ou articulaire, différents scénarios pourront se produire si vous demandez un geste répété à votre patient : perte d’amplitude, modification de la vitesse, discontinuités, changement de stratégie impliquant une modification des composantes du mouvement… Toutes ces anomalies peuvent facilement être repérées sur la courbe d’un mouvement.
- Réactivité & mémoire : L’observation visuelle est immédiatement étayée par les valeurs chiffrées enregistrées dans le programme.
Analyse de la qualité du geste
- Décomposition du mouvement en 3D : Car un mouvement ne peut pas être parfaitement décrit dans une seule direction, les résultats d’analyse BioVal permettent de visualiser les amplitudes de mouvement sur 3 axes et donc les mouvements de compensation.
- Comparaison dans le temps : La possibilité de répéter les analyses dans le temps permet aussi de visualiser facilement l’évolution du patient.
- Comparaison de la latéralité : BioVal vous permet de comparer les mouvements des membres droits et gauche.
- Proprioception : Des tests de repositionnement permettent d’évaluer la proprioception. Le patient doit choisir une position cible qu’il mémorise, il essaie ensuite de retrouver cette position. La différence entre les positions permet de quantifier une erreur de repositionnement.