Posturologie et course à pied

Vous avez sans doute entendu parler de « posturologie » dans votre entourage…terme très galvaudé. Quelques éclaircissements sur le sujet vous aideront à comprendre en quoi elle peut vous être utile.

Pour les docteurs Dupuis et Montoya, la posturologie se définit comme la « Fonction physiologique qui permet, par la mise en œuvre des différentes boucles de régulation, le maintien de la posture en dépit des diverses circonstances qui tendent à le perturber ».

La posture est définie par la position des différents segments corporels à un moment donné.

Plusieurs systèmes sensoriels sont impliqués dans la régulation de cette posture :

  •  appareil visuel (yeux)
  • appareil labyrinthique (oreille interne)
  • appareil cutané (principalement la sole plantaire car c’est elle qui est en contact avec le sol)
  • articulations
  • muscles
  • viscères

Tous ces systèmes sensoriels informent le cerveau à chaque instant et même anticipent la réponse qui va être donnée pour maintenir la stabilité dans toutes les situations. La posture est normalement adoptée de façon automatique et inconsciente. Si un ou plusieurs systèmes sensoriels est dysfonctionnel, une information erronée sera donnée aux muscles régulant la posture et il y aura une perturbation de l’équilibre.

Qui sont les praticiens posturologues ?

Il s’agit de professionnels de santé qui se sont formés à la posturologie clinique si possible dans plusieurs organismes (diplôme inter-universitaire, certaines formations privées) :

  • podologues
  • médecins (ostéopathe, ORL, ophtalmo, …) 

Leur examen est global et ils seront compétents pour vous orienter vers les bonnes disciplines si leur « entrée d’équilibre » est fonctionnelle.

Quand aller voir un praticien posturologue ?

Dans la pratique de la course à pied, c’est la chronicité de la gène ou de la douleur qui doit attirer votre attention. Il est évident qu’un traumatisme ne sera pas un motif de consultation en posturologie, en tous les cas pas dans l’urgence.

En revanche, si le traumatisme (ex : entorse de la cheville) se répète régulièrement, c’est que les capteurs donnent des messages d’erreur et donc perturbent son équilibre.

Les gênes ou douleurs peuvent être très variées mais seront toujours (j’insiste) récurrentes voire anciennes:

  • tendinopathies
  • douleurs articulaires (pied, genou, bassin, rachis) ou ligamentaires
  • névralgies de type sciatique, cruralgie (etc …)
  • vertiges, céphalées, …
  •  … et bien d’autres !

Le praticien posturologue se souciera avant tout d’une décompensation ou d’une dysfonction, ce qui est différent. Il doit donc ré-informer correctement « ses » capteurs par ses propres moyens.

Quelques exemples :

le podologue réalisera des orthèses plantaires avec des éléments de 1 à 3 mm de haut (parfois sur résine thermoformée), l’orthoptiste rééduquera les muscles oculo-moteurs, le chirurgien-dentiste ou orthodontiste réaliseront une gouttière ou autres techniques en bouche, les kinés pourront travailler sur beaucoup de capteurs en renforçant la proprioception, travail en double-tâche, etc, etc… Le médecin, en plus de sa thérapie, a un rôle de coordinateur.

Concrètement, avoir un problème de posture ne signifie pas avoir une épaule plus basse que l’autre, une jambe plus courte ou une vrille de bassin. Tous les gens sont « tordus » dans la nature et « l’homme de Vitruve » de Léonard de Vinci n’existe pas. Des sportifs de haut niveau évoluent avec des inégalités de longueur de membre de plus d’1cm sans avoir besoin de talonnette pour autant.

En conclusion, beaucoup de thérapies traitent « la sortie » du système (boucles de régulations/cerveau), la posturologie essaie, en plus, de traiter « l’entrée » ce qui est évidemment plus intéressant pour résoudre durablement le problème.

Vous pouvez me contacter ICI

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Conférence Biomécanique golf

Cette conférence s’organise chaque année en collaboration avec la Fédération Française de Golf. Elle vise à présenter les dernières évolutions en terme de recherche sur la biomécanique du Golf. L’édition 2014 a rencontré un grand succès avec plus de 170 inscrits (70% d’enseignants du Golf et 30% de cliniciens [médecins, kinés, podologues, ostéopathes]).

L’édition 2015 était organisée pour la première fois sur 2 jours avec des ateliers pratiques proposés lors de la deuxième journée permettant au plus grand nombre de se familiariser avec des outils plus dédiés au monde de la recherche comme les salles d’analyse du mouvement, les plateformes de forces, les analyses biomécaniques personnalisées, les analyses éléments-fins, etc…

Cette nouvelle édition a regroupée quasiment 200 participants.

J’ai trouvé toutes les conférences très intéressantes, la qualité des intervenants était supérieure à mes attentes.

Beaucoup de personnes sont venues me poser des questions sur le rôle du podologue dans la prise en charge du golfeur.

Pour me contacter: ICI

Voici quelques photos:

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Introduction à la podologie du sport chez le coureur

La podologie du sport c’est l’étude du pied du sportif. Elle s’étend de la prévention à la prise en charge appropriée des pathologies liées à la pratique sportive. Elle peut concerner les membres inférieurs, le bassin ou le rachis. La connaissance des contraintes du coureur est élémentaire mais l’étude de la posture l’est tout autant.

Pourquoi ?

 Le pied va être le maillon entre le corps et le sol. Rappelons que la course multiplie par 3 à 6 le poids du corps  selon que la foulée est bondissante ou rasante (2 fois pour la marche et 7 à 13 fois pour le saut).C’est par lui que démarre la force de réaction du sol et par lui que se termine celle du poids du corps. Il est une des 3 entrées d’équilibre (avec l’oreille interne et la vue). La mécanique du pied est complexe car il est composé de dizaines d’articulations.

Si la base n’est pas bonne, c’est l’histoire de la pile d’assiettes …

Traitement proposé par le podologue :

La thérapie passe par le port d’orthèses plantaires thermoformées ou non (travail du podologue) et peut être complétée par un soin de pédicurie si le coureur souffre d’affection cutanée et/ou unguéale (travail du pédicure).

Que ce soit clair : le podologue ne réalise pas des semelles de confort telles que les semelles moulées que vous pouvez trouver dans certains magasins de sport mais il vous fabrique des orthèses plantaires sur mesure et adaptées à votre posture précise. Des matériaux techniques sont utilisés en revanche de la même manière pour optimiser la foulée.

L’examen podologique :

Quand ?

Vous pouvez consulter un podologue du sport si vous souffrez d’une pathologie des membres inférieurs, du bassin ou du rachis, liée à votre pratique sportive et que la source de chaussures inadéquates ou trop anciennes a été écartée.

Vous pouvez également le consulter si votre usure de chaussures est exagérée ou asymétrique.

Enfin, le bilan podologique est intéressant en cas d’augmentation de votre dose d’entrainement, l’indication est alors préventive.

Quand les coureurs pratiquent depuis des années et qu’ils sont asymptomatiques (sans douleur) il faut bien souvent s’abstenir de changer les appuis. Mieux vaut faire travailler son pied le plus naturellement possible.

Comment ?

Un examen clinique dure environ ¾ d’heure. Il consiste à observer votre statique et votre dynamique à l’aide d’outils informatiques et vidéo. Le podologue vérifie également vos amplitudes articulaires afin qu’une perte de mobilité n’entrave pas le traitement. Des tests posturologiques pourront compléter finement l’examen pour tester les stimulations ou éléments que l’on ajoutera sur vos semelles.

L’examen podologique doit être minutieux. Il englobe aussi bien l’aspect biomécanique et morpho-statique que l’aspect global postural : un bon podologue vous examine des pieds à la tête même s’il ne vous traitera que par les pieds !

Le soin, en cas d’affection cutanée ou unguéale, sera nécessaire pour abraser les hyperkératoses (callosités), ôter les kératomes ( cors) sièges d’épines irritatives d’appui plantaire , couper correctement les ongles avant une course longue . Le professionnel vous expliquera comment préparer vos pieds  en fonction du type de course.

 Quelques mots sur les chaussures :

Les chaussures sont aujourd’hui très techniques et vous assure du confort nécessaire à la course. Le choix des chaussures est donc le b.a.ba. En ce qui concerne les axes pronateurssupinateursuniversels, les drops, types de semelles, un bon conseiller de magasin de chaussures de running/trail doit savoir vous orienter.

Il est  préférable d’acheter ses premières paires en magasin spécialisé. Les achats sur internet ne doivent être effectués que sur des modèles déjà portés. Attention, il n’est pas rare de voir des coureurs pronateur d’un pied et supinateur de l’autre : le corps est asymétrique !

Dans la vie d’un coureur, le passage chez le podologue du sport est primordial. L’examen ne débouche pas forcément sur des semelles mais sera très intéressant pour mieux connaitre vos appuis et en déduire le type de chaussures à utiliser.





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Chaussures pour la rentrée

Vous allez sans doute profiter de la rentrée scolaire pour acheter de nouvelles chaussures à votre enfant. Il a grandi et le changement de saison impose cette acquisition. Profitez-en donc pour faire examiner ses pieds par un podologue.

Avant de vous précipiter dans une boutique, la consultation d’un podologue vous permettra de vérifier que les pieds de votre enfant ne nécessitent pas un chaussage spécifique. Pour vous conseiller, le spécialiste du pied examinera les vieilles chaussures de votre petit. Objectif, mettre en évidence toute usure anormale qui révèlerait un problème de position du pied ou de posture en général qu’il conviendrait de corriger. En fonction de ces observations, il pourra vous conseiller sur le choix à faire. Si rien d’anormal n’est constaté, suivez les conseils suivants pour sélectionner la bonne paire.

  • Il est essentiel de toujours mesurer les deux pieds, en longueur et en largeur. En effet, l’un des deux pieds est toujours plus « fort » que l’autre ;
  • Une chaussure neuve doit être plus grande d’environ 12-16 mm que le plus long orteil. D’autant que le pied de votre enfant n’a pas fini de grandir ;
  • Les chaussures doivent tenir aux pieds avec des lacets, des straps ou des bandes Velcro. Si votre enfant ne sait pas encore enfiler et attacher ses chaussures tout seul, optez pour ces dernières, bien plus pratiques au quotidien ;
  • Les talons doivent être largement inférieurs à la limite de 4 cm recommandée pour les adultes, l’idéal serait qu’ils soient plats ;
  • Le talon doit avoir une base large ;
  • La partie où reposent les orteils doit être de la forme du pied et assez large pour permettre aux orteils de bouger librement et de ne pas être comprimés ;
  • Les chaussures doivent s’adapter parfaitement au talon.

Pour toutes question vous pouvez me contacter: ICI

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 Source: Union française pour la santé du pied, consulté le 24 août 2015
Article original: ICI

Les tongs ne sont pas bonnes pour la santé…

On le savait, les tongs sont dangereuses pour le porte-monnaie lorsque l’on se fait prendre en train de conduire avec. Une étude de l’université de Miami assure de son côté que les claquettes sont également dangereuses pour la santé.

Les chercheurs américains estiment qu’une tong peut contenir jusqu’à 18 000 bactéries lorsqu’on les porte tous les jours durant l’été. Un véritable nid à maladies.

Un pied pas protégé et qui transpire

 Rien de vraiment nouveau : dès 2009, des scientifiques américains avaient découvert des traces de staphylocoque doré – germe potentiellement mortel s’il profite d’une petite plaie sur le pied – dans une tong portée pendant quatre mois. Et “si ce n’est pas traité avec des antibiotiques, on peut en mourir”, assurait l’un d’entre eux au New York Daily News.

Ils avaient aussi observé qu’aller dans des toilettes publiques (par exemple un stade) en tong pouvait rajouter 13 900 bactéries supplémentaires.

Cette prolifération s’explique bien sûr par la quasi-absence de protection du pied et par la matière caoutchouteuse des tongs qui favorise la transpiration et donc le développement de champignons.

Les chercheurs recommandent donc de nettoyer régulièrement ses claquettes et de ne pas porter la même paire de ces sandales de plage deux étés consécutifs. 

Des risques de lombalgie

Les tongs peuvent aussi causer des problèmes articulaires, « Il y a un mauvais maintien du pied, ce qui peut entraîner un affaissement du pied. Le fait de serrer les orteils pour retenir la tong peut provoquer des tensions au niveau de la voûte plantaire, des déformations d’orteils… Les tongs sont aussi complètement plates, ça peut se répercuter un peu plus haut jusqu’à provoquer des lombalgies »

Pour plus de renseignements vous pouvez me contacter.

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Article original ICI